Ewald Frank
Prêché à Krefeld le 29 septembre 1982
(Retransmis le 20 mars 2024)
LA RUSE DE L’ENNEMI EST DE METTRE DE CÔTÉ LA LOI DE L’ANCIEN TESTAMENT
Louange remerciement au Seigneur pour le privilège que nous avons de pouvoir être à nouveau ici pour adorer. Et chaque fois, nous avons le même désir d'avoir une rencontre avec Dieu, de parler avec Lui, l'expérimenter nouvellement, et d'être fortifiés dans la foi. S'il y a eu un temps où nous avons eu besoin de nous fortifier mutuellement dans la foi, de nous encourager et nous réconforter, alors c'est dans le temps dans lequel nous vivons.
Lorsque je me tenais là, et même quand j'étais assis, il m'est venu à l'esprit que notre Seigneur a dit : « Le Fils de l'homme trouvera-t-Il la foi sur la terre quand Il viendra ? » (Luc 18 : 8), et vous remarquerez bien que là, il n'est pas écrit si : « le Fils de David, ou le Fils de Dieu », mais là, il est bien écrit si « Le Fils de l'homme trouvera la foi ». Et chaque fois que le mot « Fils de l'homme » est écrit en référence à notre Seigneur, alors, cela a à voir avec l'accomplissement de la prophétie. Lorsqu'il s'agit de la rédemption, alors il est question du Fils de Dieu. Lorsqu'il s'agit du royaume millénaire ou du millénium, alors il s'agit du Fils de David. Lorsqu'il s'agit de la guérison, alors Il est guérisseur. À chaque fois, dans le contexte spécifique, et dans la bonne relation.
Et vous savez qu'une femme païenne est venue voir le Seigneur et Lui a dit : « Jésus, Fils de David », (Matthieu 15 : 22), et Il l'a laissée là, Il n'a même pas répondu ! Puis Il a dit quelque chose concernant les chiens, mais elle a répondu : « Même les chiens aussi mangent les miettes qui tombent de la table de leur maître ». Cette femme était une païenne. Elle n'avait aucun droit de s'adresser à Lui en tant que Fils de David.
Et nous l'avons clairement entendu de la prédication de frère Branham. Il y a tant de pensées précieuses et profondes que Dieu a rendues grandes pour nous par grâce dans Sa parole, et les pensées qu'Il nous a révélées par Son Esprit. Nous voulons reconnaître notre Seigneur comme Fils de Dieu, et la puissance de Sa résurrection qui rend manifeste toute la rédemption dans notre vie. Nous voulons le reconnaître et le croire en tant que Fils de l'homme dans ce qui se passe prophétiquement maintenant.
Beaucoup croient en Jésus en tant que Fils de Dieu, ils croient au pardon des péchés, mais ils ne croient pas qu'Il est le Fils de l'homme. Et ce lien, nous pouvons le lire plusieurs fois dans le prophète Ézéchiel, là, Dieu dit : « fils de l'homme, prophétise sur ce peuple ! ». Le mot « fils de l'homme » est utilisé pour le ministère prophétique, et Dieu l'a établi ainsi.
Quand il nous a été lu ici de la loi du Seigneur, et de ce qui marche dans la loi du Seigneur, si Dieu le veut, j'en parlerai encore et j'écrirai peut-être à ce sujet, car la plupart des croyants sont détachés de la parole de l'Ancien Testament. Ils ne savent pas que la loi a posé les barrières pour nous tous, et que nous ne pouvons rien mettre de côté, mais que Dieu nous jugera selon Sa loi. Seulement, il n'y aura pas d'autre fondement de jugement que la loi de Dieu qu'Il a décrétée pour toujours et à jamais. Personne ne verra Dieu juger à l'improviste. Le fondement du jugement sera la loi de Dieu ! Il n'y aura jamais d'autre fondement pour le jugement.
Mais il m'est venu à l'esprit –et je l'ai déjà dit au frère– il m'est venu à l'esprit que dans 2 Thessaloniciens chapitre 2, il est parlé de « l'homme impie ». En allemand, il est dit « l'homme sans loi ». Il est parlé de l'homme sans loi qui sera manifesté. Et si on le comprend de cette manière, « l'homme sans loi », celui qui s'est détaché de la loi et qui se prend pour Dieu, et qui peut tout décider lui-même. De même qu'un homme qui est sans Dieu est détaché de Dieu, de la même manière, un homme qui est sans la loi, est détaché de la loi.
Et ne pensez pas qu'il s'agit là d'une prédication de l'Ancien Testament. Celui qui n'a pas encore compris que la plus grande ruse de Satan a consisté à priver le peuple de Dieu du fondement de l'Ancien Testament, et celui qui n'a pas compris que l'Ancien Testament est le fondement du Nouveau, celui-là n'a ni l'un ni l'autre !
Et vous savez que dans la prédication correspondante, frère Branham n'a utilisé pour beaucoup que des passages de l'Ancien Testament pour ainsi dire. Et alors vient l'objection : « Oui, il a lu uniquement de l'Ancien Testament ! ». Mais je vous demande aujourd'hui : Dans quoi le Seigneur Jésus a-t-Il lu ? Dans quoi Paul a-t-il lu ? Dans quoi Pierre a-t-il lu ? Dans quoi ont-ils tous lu ? Dans quoi a lu Polycarpe, Irénée et tous les hommes du premier et du deuxième siècle ? Dans quoi ont-ils tous lu ? Les Épitres du Nouveau Testament étaient des lettres adressées aux assemblées locales, et qui étaient transmises d'assemblée en assemblée. Mais, lorsque Paul se rendit à la synagogue le jour du sabbat, la lecture était tirée de la loi, et, se basant sur la loi, il a prêché aux gens la parole de Dieu et l'évangile de Jésus-Christ. Celui qui ne comprend pas ça, celui l'a construit dans le vide, et n'a rien compris ! Il n'a pas compris de quoi il s'agit en réalité.
Je pense que vous me regardez d'une manière incrédule en pensant que je vous apporte quelque chose de nouveau, mais c'est très ancien. Ce serait bien si cela pouvait devenir nouveau pour nous.
Mais ici, à la dernière page des Actes des Apôtres, il y a une parole qui ne peut certainement pas être ignorée, et ne devrait pas non plus être ignorée. Actes des Apôtres chapitre 28, il est dit ici au verset 23 :
« Ils lui fixèrent donc un jour, et se retrouvèrent chez lui dans son logis en plus grand nombre. Puis, il leur présenta le royaume de Dieu depuis tôt le matin jusqu'à tard le soir, et en rendit témoignage, cherchant à les gagner à Jésus, suivant à la fois la loi de Moïse et les prophètes ».
Paul n'a pas cherché à partir du « je veux dire ou je pense ». Il a prêché la parole de Dieu, et la parole de Dieu ce sont les saintes écritures ! Et c'est pourquoi nous devons savoir une fois pour toutes que ces hommes de Dieu étaient conduits par l'Esprit de Dieu. Et la ruse de l'ennemi a véritablement été d'éloigner les hommes de la parole de Dieu, et nous pouvons l'appeler la loi.
Je vous lis une parole, et vous verrez qu'il ne s'agit pas de la loi de Moïse, et pourtant, le mot loi est utilisé. 1 Corinthiens chapitre 14. Je ne sais pas comment nous y arrivons, mais 1 Corinthien chapitre 14 verset 20 :
« Chers frères, ne vous montrez pas comme des enfants dans le jugement, non. Dans la méchanceté, vous devez être des enfants, mais en ce qui concerne le jugement montrez-vous comme des adultes. Il est écrit dans la loi : C'est par des hommes aux langues étrangères et par des lèvres étrangères que je parlerai à ce peuple, et même ainsi, ils ne m'écouteront pas, dit le Seigneur ».
Et savez-vous d'où est tirée cette déclaration ? Elle ne se trouve pas dans Exode ou dans Lévitique, mais elle se trouve dans le prophète Ésaïe au chapitre 28. Il faudrait véritablement que nous comprenions une fois pour toutes que tout ce qui a été enseigné dans le Nouveau Testament, a été fondé sur le sol, le sol solide comme le roc, le sol de l'Ancien Testament.
Même dans l'Épitre aux Hébreux, Paul écrit (nous pensons qu’il a certainement écrit l'Épitre aux Hébreux) et il dit ici au chapitre 8, Hébreux chapitre 8, il est dit ici à partir du verset 10 :
« Voici en quoi consistera l'alliance que je conclurai avec la maison d'Israël après ces jours-là, c'est ce que dit le Seigneur : Je mettrai mes lois dans leur esprit, je les écrirai dans leur cœur, et alors je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple ».
Qu'est-ce que Dieu voulait écrire dans nos cœurs ? Une quelconque interprétation d'une parabole ? Une quelconque interprétation apportée par un homme ? Non ! Il voulait inscrire dans nos cœurs Sa loi, Ses directives, les limites qu'Il a fixées à l'humanité, afin que nous puissions vivre notre vie ici-bas avec Dieu dans le cadre de ces limites divines qui nous ont été fixées. « Je veux mettre Mes lois dans leur esprit, Je mettrai Mes lois dans leur esprit, Je les écrirai dans leur cœur ».
Oui, Christ était l'accomplissement de la loi. Il était le premier à répondre à l'exigence de toute la loi sans une seule transgression. Il était le seul à pouvoir prendre sur Lui nos transgressions, car Il n'en avait aucune ! Ainsi, le chemin nous a été frayé pour que, par Sa grâce, la parole de Dieu puisse aussi s'accomplir au travers de nous.
Mais aujourd'hui, c'est une heure de prière. Mais un jour, il faudra le dire clairement, même très clairement, car les hommes ne comprennent pas qu'ils sont détachés de la parole de Dieu, et cela ne doit pas être le cas. Nous devons être fermement fondés, établis dans la parole de Dieu ; et la parole de Dieu ne commence certainement pas avec Matthieu chapitre 1, non ! Elle commence avec Genèse chapitre 1 verset 1, et se termine avec le dernier verset d'Apocalypse chapitre 22. Tout cela est la parole de Dieu, Ancien et Nouveau Testament réunis sous un seul et même dénominateur. Là, les promesses, ici l'accomplissement. Ici la loi, là la grâce de se conformer à la loi afin de pouvoir accomplir ce que Dieu a promis et ce qu'Il exige. « Heureux ceux dont la conduite est intègre dans leur voie, qui marchent dans la loi du Seigneur ». (Psaume 119 verset 1).
Si nous examinons la question, que ce soit David ou d'autres qui ont écrit les Psaumes, alors nous constatons avec quel désir profond ils ont exprimé leur désir d'être agréable à Dieu. Et puis, il est écrit ici dans la suite au verset 17, directement après le verset 16... nous sommes dans Psaume 119 verset 16. On peut commencer au verset 16. Psaume 119 verset 17 :
« Je fais mes délices de tes statuts, je n'oublie point tes paroles. Fais du bien à ton serviteur afin que je vive et que j'observe tes paroles ».
Et maintenant vient le point au verset 18 :
« Voici, ouvre mes yeux pour que je puisse contempler les merveilles de ta loi ».
Ça, c'est notre désir et notre prière. Pas la loi : « Tu devrais, tu dois, tu dois ». Ce n'est pas du tout le cas, mais : « Je mettrai Mes lois dans leur esprit, et Je les écrirai dans leur cœur ». Dans l'Ancien Testament, elles étaient écrites sur les tables de pierre ou sur les rouleaux ; mais dans le Nouveau Testament, ton cœur et le mien doivent être le fondement sur lequel toutes ces choses que Dieu a fait écrire peuvent également être écrites.
Qui d'entre nous a le courage de prier ainsi comme dans le verset 18 que nous venons de lire du Psaumes 119 ? « Ouvre mes yeux pour que je puisse contempler les merveilles de Ta loi ! ». Bien-aimés, la connaissance du péché vient par la loi (Romain 3, verset 20), il n'y a pas d'autre moyen. L'homme ne peut pas savoir ce qu'est le péché à moins qu'il ne soit convaincu par l'Esprit de Dieu sur base de la loi de Dieu.
Et comme nous avons des lois terrestres : ici, il y a une interdiction de dépasser, ici il y a une limitation de vitesse, et là il y a les différentes lois et elles ont tous quelque chose à nous dire, et celui qui les transgresse doit s'attendre à être puni, car la loi est faite pour être respectée et suivie ; c'est ainsi qu'il en est avec les choses de Dieu.
Et ensuite, les saintes écritures disent que toute la loi et les prophètes sont résumées dans cette parole : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton, cœur et tu aimeras ton prochain comme toi-même ». Et si nous faisons cela, alors nous accomplissons chaque commandement et chaque loi sans nous faire nous-mêmes un commandement ou une loi, car alors, c'est la grâce et c'est la puissance de Dieu qui agit dans notre vie. Non pas que tu dois, mais c'est l'œuvre de Dieu dans ta vie et dans la mienne. Si nous aimons Dieu de tout notre cœur, et notre prochain comme nous-mêmes, c'est en cela que réside l'accomplissement de toute la loi et de tous les prophètes ; alors la chose est simplement faite pour nous.
Que Dieu puisse nous faire grâce de pouvoir le suivre et de l'aimer au-dessus de tout, et de nous aimer les uns les autres, et que chacun aime son prochain comme lui-même ; et alors Dieu atteindra certainement Son but avec nous, et trouvera encore sur la terre un petit troupeau qui croira et qui persévérera jusqu'à la fin. Et seul celui qui persévérera jusqu'à la fin sera couronné.
Que Dieu nous accorde aussi la grâce pour la prière. Vous savez bien qu'on ne peut pas donner un mode d'emploi pour la prière, mais nous vous prions toujours d'une chose en ce lieu : faisons tout de même la différence entre la prière ici et la prière dans nos chambres. Mais si l'Esprit de Dieu commence à agir et que d'autres sont contaminés, tirés par le feu de Dieu, alors il n'y a pas de limite. Mais si nous servons Dieu simplement de manière générale, alors faisons-le de manière brève et concise. Plus c'est court, mieux c'est, et plus nombreux sont ceux qui peuvent prier.
D'autre part, si nous nous laissons encore déranger et interrompre par la prière d'un autre, alors nous devons chercher et éliminer le court-circuit en nous-mêmes. On devrait aussi trouver un équilibre dans ces choses ; tout comme il est juste de prier ici de manière vraiment brève et concise par rapport à la chose que Dieu vient de mettre sur notre cœur ; alors c'est juste.
Mais si quelqu'un prie un peu plus longtemps –même s'il n'est pas sage en cela– et que nous nous y arrêtons et nous sommes interrompus, alors la perturbation est vraiment en nous, et nous gâchons notre lien avec Dieu, et nous partons peut-être sans bénédiction. Alors faisons attention à tous ceux qui prient, et à tous ceux qui participent à la prière, de sorte que personne ne dérange l'autre et que personne ne se laisse déranger ou interrompre, et que chacun cherche et trouve son lien avec Dieu.
Et puisque nous prions ici à haute voix, que ceux qui prient à haute voix prient si fort et si clairement, et que nous prions tous avec eux, et que nous puissions dire amen à cela. Mais au fond, il n'est pas si important que nous écoutions ce que quelqu'un prie, mais que nous élevions ensemble la voix, et cherchions la face de Dieu. L'important c'est que Dieu nous écoute, qu'Il écoute et qu'Il réponde. Loué soit Son nom ! Amen.
Père céleste, le cœur profondément incliné, je Te remercie pour Ta parole, pour tous Tes prophètes que Tu as eus, par lesquels Tu as parlé et agis. Mon Dieu, la parole était déjà au commencement, la même parole est à la fin et sera éternellement.
Seigneur, ce n'est pas avec beaucoup de paroles, mais avec des cœurs reconnaissants que nous venons devant Ta face pour Te rendre grâce, pour Te dire merci de ce que Tu nous parles maintenant comme Tu as parlé avec Tes disciples autrefois. Tu as commencé par Moïse, par les prophètes et par les Psaumes, et Tu as dit : « Ne fallait-il pas que tout ce qui est écrit s'accomplisse ? ». Seigneur, je Te remercie de ce que Tu parles en ce temps de la même manière que Tu le faisais autrefois. Je Te remercie de ce que Tu as de vrais disciples qui écoutent Ta vraie parole et dont le cœur brûle lorsque Tu leur parles. Adoration et honneur à Ton saint nom !
Bénis tous, en particulier le frère Terai et tous les membres de sa famille. Bénis-les, ô Seigneur, et réconfortes-les dans les heures et dans les jours de l'affliction. Guéris les malades et redresse. Rétablis et révèle-Toi comme le même hier, aujourd'hui et éternellement.
Seigneur, Tu as parlé : qui ne devrait pas écouter ? Alléluia ! Louanges et remerciements Te soient rendus d'éternité en éternité. Amen !